Hildegarde de Bingen

Hildegarde de Bingen (en allemand : Hildegard von Bingen), née le 16 septembre 1098 à Bermersheim vor der Höhe près de Alzey (Hesse rhénane) et morte le 17 septembre 1179 à Rupertsberg (près de Bingen), est une religieuse bénédictine mystique du XIIe siècle.

Le 10 mai 2012, le pape Benoît XVI a étendu le culte liturgique de sainte Hildegarde à l’Église universelle, dans un processus connu sous le nom « canonisation équivalent». Le 28 mai 2012 le pape Benoît XVI annonce la future proclamation d’Hildegarde de Bingen comme Docteur de l’Église le 7 octobre 2012, faisant d’elle la quatrième Docteur de l’Église femme après Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux. Cette reconnaissance est la plus grande reconnaissance de l’Église catholique, reconnaissant par là même l’exemplarité de la vie mais aussi des écrits d’Hildegarde comme modèle pour tous les catholiques.

«Voilà comment Dieu guérit»

A partir de 1151, Dieu aurait révélé à sœur Hildegarde, devenue Mère Abbesse à Bingen en Allemagne, une médecine à la portée de tout le monde. Ses conseils, en particulier pour la santé, eurent un grand retentissement au 12e -13e siècle, puis sont tombés dans l’oubli, sauf pour la consommation régulière de l’épeautre. En effet, l’épeautre qui contient les 8 acides aminés essentiels et riche en calcium, phosphore et magnésium, est, d’après Hildegarde, une céréale réchauffante et purifiante pour l’homme et… lui donne la joie…


Hildegarde nous donne cette vision de «l’homme total» (corps âme et esprit), en nous conduisant aux sources de la santé. Elle nous enseigne que nous ne pouvons vivre en pleine santé sans retrouver notre unité intérieure. Cette vision de la santé nous conduit donc à considérer l’être humain sous trois aspects : physique, psychique et spirituel.